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L'âme du Père-Lachaise

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R ê v e s 


1
J'invente les tastes
Sans ouvrir
À personne. Aimerais-je encore 
Entière cette émotion ?

2
Mes mots sans actes
Volent adhésifs
Aux châsses en ascension.
 
3
Des coups sauvages
Et brefs
Que j'imagine
De cet espace : voilà le moustique
Qui règne gelé d'angoisse
Et suit le glas
Endormi à cette heure
Sans retrouver ses phrases.

4
Forte alors en la pénombre
Des cloches
Si légère tu seras mon habitude !



M o n   â p r e  l i e n 
 

- Et tu donnes ainsi l'alerte ?
- Une alerte maligne?

Une certes visitation. La vue a rue :

- Tu me dis qu'ils sont là ?
- Exactement. Tout observé.
- Tu es sûre !
- Quel courage.
- Une échelle horrible, terrible.

Maintenant les crises de la nature sont endormies. Et ses
épaules aveugles.

Elle cessa de parler notre langue, si tendre, ce jour
.

. . .

À ta demeure je viens,
Tu sais, sans trop penser : il ne pleut plus
Aux entractes. C'est un récit intact
À toucher : l' endroit
Des berges, fragiles coussins
De papeterie et suites
Perdues ct sourdes. Voilà ta salle,
Ancêtre des foules
Ensevelies et natales. Cadran
De ce plaisir si
Subjectif parmi mes personnages aimés
Du Dragon
Qui excellent à ton signal.
Si seulement tu me le dis
Je peux laver chacune
Des traces de mon Chemin.




Dessins des fougères

Tes images,
Serrées de vibration
D'accords et
L'air coloré
D'une identique mouvance et des clins d'œil
M'indiquent un lien unique, et encore
Au-dessus ce courant fluide en abord : pour cela
Vont nos sentiers de terre
À la tombée du dernier jour.